La peur. Ma peur.

"Le Malheur ne sert à rien" - Voltaire

Aujourd'hui, quand je disais adieu à ma mère avant de prendre mon vole.
Aujourd'hui, quand je disais adieu au mon meilleur ami.
Aujourd'hui, tandis que j'attends mon heure pour m'en aller,
je sentai quelque chose comme la peur.
Peur de ne leur voir plus, peur de ne leur plus reconnaître, peur de les oublier comme des souvenirs qu'on ne s'importe pas.
Ce sera un long voyage jusqu'à ce destin.
Pourquoi le temps nous moque comme ça ? Pourquoi nous ne pouvons pas rester pour toujours chez ceux qui nous aimons avec tant tendresse ?
Est-il le temps vraiment un salaud qui ne rien vaut ?
En regardant des bébés et des vielles photos (avant d'avoir parti jusqu'à l'aéroport), mon enfance me manqua trop. C'est la sensation qui me fait vouloir revenir aux temps passés et me rester là pendant toute l'éternité.
Je n'ai pas peur de mourir quand je ne rien veux beaucoup.
Ça veut dire que, maintenant, par moment, à l'instant ... je veux vivre.
Pourtant en choisissant les chemins qui j'ai choisit, j'ai laissé des partes miennes pour derrière.




Pour la deuxième fois, la chanson "Dog Days are Over (Les jours de chien sont finis)", par Florence and the Machine, me fit me léver de ma grande tristesse pour me souvenir que je peux bien utiliser mon chagrin et ma solitude comme deux donateurs de force pour que je fasse sûr que je parte à l'Europe ce mois de décembre.
Si je m'accrochais à l'un rêve, à l'une espoir. Tout sera plus facile de supporter.

 J'ai beaucoup des affaires au même temps dont tout ce que j'y veux faire c'est fuir d'ici.