Being surrounded by circumstances I despise everyday takes it's toll from me every morning.
How far do I have to go to see that the night searches for an end?
How long do I have to wait before my dawn breaks in?
I feel strained and uninspired today. As if I don't feel like existing any longer out of my own mind.
Everything is supressed, my personality, my life, my routine, my thoughts, my voice, it is all being through a very long stand-by. The more I look into the future, the less patience I have left for the present.
To escape from this living hell is my only raison d'être. My promisse of freedom.
Tuesday, March 19, 2013
Friday, March 8, 2013
Complexo de Cassandra
"Cassandra passa a ser considerada como louca ao tentar comunicar à população troiana as suas inúmeras previsões de catástrofe e desgraça"
Deus e eu nunca nos demos muito bem. Tampouco eu consegui acreditar quando me diziam que o destino era algo traçado e imutável.
Se existe algo que me é natural, é o ato de profetizar o meu futuro de maneira autorrealizável e a vida alheia de maneira intuitiva e paradigmática.
Re-leio históricos de conversa, traço metas, objetivos, batizo a todos com pseudônimos de corpos celestes para que tudo se torne mais romanticamente calculista.
Analiso detalhes das personalidades, defino um começo, um meio e um fim à participação da maioria das pessoas na minha vida e, por vezes, mesmo entre as vidas delas.
Penso conhecer muito da maioria das pessoas no momento em que as vejo ao vivo, às vezes não preciso nem ao menos vê-las ao vivo para conhecê-las muito mais que gostaria um dia.
Quase tudo é previsto e premeditado. Existe, contudo, certa espontaneidade no meio; mas o que não é espontâneo costuma ser omitido a fim de evitar julgamentos e garantir o sucesso do que foi planejado.
Ademais, costumo sempre saber muito mais sobre as pessoas que o que elas sabem sobre mim. Isso (nem) sempre é omisso.
É muito difícil algo ser-me surpreendentemente imprevisível. Contudo, não quero soar arrogante ou pré-potente; escutai-me quando eu vos disser que estou (quase) sempre errante e errando.
Deus e eu nunca nos demos muito bem. Tampouco eu consegui acreditar quando me diziam que o destino era algo traçado e imutável.
Se existe algo que me é natural, é o ato de profetizar o meu futuro de maneira autorrealizável e a vida alheia de maneira intuitiva e paradigmática.
Re-leio históricos de conversa, traço metas, objetivos, batizo a todos com pseudônimos de corpos celestes para que tudo se torne mais romanticamente calculista.
Analiso detalhes das personalidades, defino um começo, um meio e um fim à participação da maioria das pessoas na minha vida e, por vezes, mesmo entre as vidas delas.
Penso conhecer muito da maioria das pessoas no momento em que as vejo ao vivo, às vezes não preciso nem ao menos vê-las ao vivo para conhecê-las muito mais que gostaria um dia.
Quase tudo é previsto e premeditado. Existe, contudo, certa espontaneidade no meio; mas o que não é espontâneo costuma ser omitido a fim de evitar julgamentos e garantir o sucesso do que foi planejado.
Ademais, costumo sempre saber muito mais sobre as pessoas que o que elas sabem sobre mim. Isso (nem) sempre é omisso.
É muito difícil algo ser-me surpreendentemente imprevisível. Contudo, não quero soar arrogante ou pré-potente; escutai-me quando eu vos disser que estou (quase) sempre errante e errando.
Wednesday, March 6, 2013
L'attente
Chaque instant de ma vie ici me parait un instant gâché.
Je n'ai plus de cours, je n'ai aucune envie de fêter, je ne veux plus sortir sinon de cet enfer. Mon état va de pire en pire. Malgré en pleine santé physique, je me sens tout abimé dédains, tout est rassi...
Du matin jusqu'à ce que je me couche, je ne cesse pas de penser aux jours lointains, car une semaine dans l'enfer me parait un siècle.
.Je n'ai d'autre raison d'être que celle dont je dois partir ailleurs immédiatement, bientôt, un jour...
Ce soir, je suis en train de boire du whisky tout seul, fermé dans ma chambre, isolé des autres. Je ne l'avais jamais fait avant.
Pourtant, c'était le moyen le plus facile pour écarter mes pensées de ma propre fin.
Quant à ma famille, je ne veux qu'être libre, et très très très très loin d'eux, un océan de distance. Je suis le fils problème, l'étrange, l'étranger, celui qui ne jamais satisfait du tout. L'égoïste, le rêveur fou qui n'a pas ses pieds sur terre. Celui qui tout ratera.
Ils disent qu'ils m'aiment, mais je n'ai pas besoin de ce genre d'amour, j'ai besoin de liberté, d'être loin de cette terre foutue de merde.
Suis-je ingrate? Suis-je ingrate si le destin qui j'ai choisi pour moi est tellement différent de l'éternel ennui dont ils se sont mis? Pourquoi ne suis-je pas comme eux?
À la fin, c'est une "win-win situation" pour eux. Je pars, puis je serai loin d'eux et ils seront loin de moi, loin de mes problèmes, loin de ma tristesse, de ma mélancolie, de ma façon "freak" d'être. Et un jour, je leur payerai tout ce que je leur dois et enfin. Rien ne sera à moi que la liberté et, si j'aurai de la change, le bonheur.
Ma mère n'a pas raison quand elle dit que je ne serai jamais heureux, je sais que je vaincrai et j'oublierai tous ces chagrins, tous ces méchancetés, ces jours infernaux, car je serai trop noyé dans ma félicité pour me souvenir des jours où j'étais surchargé par ma propre existence.
Et je jure, oui, je le jure, je jure que personne sur terre ne fera de mon paradis un enfer. Car après souffrir autant que j'ai souffert, même la mort ne me fait plus peur.
Je n'ai plus de cours, je n'ai aucune envie de fêter, je ne veux plus sortir sinon de cet enfer. Mon état va de pire en pire. Malgré en pleine santé physique, je me sens tout abimé dédains, tout est rassi...
Du matin jusqu'à ce que je me couche, je ne cesse pas de penser aux jours lointains, car une semaine dans l'enfer me parait un siècle.
.Je n'ai d'autre raison d'être que celle dont je dois partir ailleurs immédiatement, bientôt, un jour...
Ce soir, je suis en train de boire du whisky tout seul, fermé dans ma chambre, isolé des autres. Je ne l'avais jamais fait avant.
Pourtant, c'était le moyen le plus facile pour écarter mes pensées de ma propre fin.
Quant à ma famille, je ne veux qu'être libre, et très très très très loin d'eux, un océan de distance. Je suis le fils problème, l'étrange, l'étranger, celui qui ne jamais satisfait du tout. L'égoïste, le rêveur fou qui n'a pas ses pieds sur terre. Celui qui tout ratera.
Ils disent qu'ils m'aiment, mais je n'ai pas besoin de ce genre d'amour, j'ai besoin de liberté, d'être loin de cette terre foutue de merde.
Suis-je ingrate? Suis-je ingrate si le destin qui j'ai choisi pour moi est tellement différent de l'éternel ennui dont ils se sont mis? Pourquoi ne suis-je pas comme eux?
À la fin, c'est une "win-win situation" pour eux. Je pars, puis je serai loin d'eux et ils seront loin de moi, loin de mes problèmes, loin de ma tristesse, de ma mélancolie, de ma façon "freak" d'être. Et un jour, je leur payerai tout ce que je leur dois et enfin. Rien ne sera à moi que la liberté et, si j'aurai de la change, le bonheur.
Ma mère n'a pas raison quand elle dit que je ne serai jamais heureux, je sais que je vaincrai et j'oublierai tous ces chagrins, tous ces méchancetés, ces jours infernaux, car je serai trop noyé dans ma félicité pour me souvenir des jours où j'étais surchargé par ma propre existence.
Et je jure, oui, je le jure, je jure que personne sur terre ne fera de mon paradis un enfer. Car après souffrir autant que j'ai souffert, même la mort ne me fait plus peur.
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