Welcome to Daedalus' Labyrinth

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Wednesday, March 6, 2013

L'attente

Chaque instant de ma vie ici me parait un instant gâché.

Je n'ai plus de cours, je n'ai aucune envie de fêter, je ne veux plus sortir sinon de cet enfer. Mon état va de pire en pire. Malgré en pleine santé physique, je me sens tout abimé dédains, tout est rassi...

Du matin jusqu'à ce que je me couche, je ne cesse pas de penser aux jours lointains, car une semaine dans l'enfer me parait un siècle.

.Je n'ai d'autre raison d'être que celle dont je dois partir ailleurs immédiatement, bientôt, un jour...
Ce soir, je suis en train de boire du whisky tout seul, fermé dans ma chambre, isolé des autres. Je ne l'avais jamais fait avant.

Pourtant, c'était le moyen le plus facile pour écarter mes pensées de ma propre fin.
Quant à ma famille, je ne veux qu'être libre, et très très très très loin d'eux, un océan de distance. Je suis le fils problème, l'étrange, l'étranger, celui qui ne jamais satisfait du tout. L'égoïste, le rêveur fou qui n'a pas ses pieds sur terre. Celui qui tout ratera.

Ils disent qu'ils m'aiment, mais je n'ai pas besoin de ce genre d'amour, j'ai besoin de liberté, d'être loin de cette terre foutue de merde.

Suis-je ingrate? Suis-je ingrate si le destin qui j'ai choisi pour moi est tellement différent de l'éternel ennui dont ils se sont mis? Pourquoi ne suis-je pas comme eux?

À la fin, c'est une "win-win situation" pour eux. Je pars, puis je serai loin d'eux et ils seront loin de moi, loin de mes problèmes, loin de ma tristesse, de ma mélancolie, de ma façon "freak" d'être. Et un jour, je leur payerai tout ce que je leur dois et enfin. Rien ne sera à moi que la liberté et, si j'aurai de la change, le bonheur.

Ma mère n'a pas raison quand elle dit que je ne serai jamais heureux, je sais que je vaincrai et j'oublierai tous ces chagrins, tous ces méchancetés, ces jours infernaux, car je serai trop noyé dans ma félicité pour me souvenir des jours où j'étais surchargé par ma propre existence.

Et je jure, oui, je le jure, je jure que personne sur terre ne fera de mon paradis un enfer. Car après souffrir autant que j'ai souffert, même la mort ne me fait plus peur.

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