Welcome to Daedalus' Labyrinth

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Thursday, May 2, 2013

Un Hiver Partiellement Imaginaire

Il entendait une voix au delà du jardin où il jouait tranquillement avec ses jouets. C'était sa mère qui criait:
- Dynamo! Allez, viens! Rentre! Il fait trop froid, tu vas tomber malade si tu restes dehors!
- Mais j'ai pas envie de rentrer, Maman...
Lui dit Dynamo, déçu par l'exigence de sa mère.
- Non, on rentre!
Cria la mère en prenant son fils par ses bras et lui faisant glisser sur la neige tandis qu'ils s'approchaient de chez eux.

Comme la plupart des enfants, Dynamo refusait les changements, mais s'en habituait très vite tout de suite. Comme si ses anciens plaisirs avaient été effacés par la découverte de nouveaux plaisirs. Qu'il était tellement détaché du passé.

- Dynamo, vas te laver les mains et puis viens manger.
Lui demanda sa mère et Dynamo le fit tout de suite.
En revenant, il regarde le dîner sur la table. L'odeur et la fraicheur de tout ce qu'il était prêt à manger l'enchantait profondément. Quelle sensation, quelle délice d'éprouver les derniers instant avant bouffer.

Il y a avait un gros poulet qui semblait d'être très bien cuit au milieu de la table. Qu'il brillait. Il rappelait Dynamo sa tante. Pourquoi? À cause de sa forme, de sa silhouette un peu trop drôle on dirait.
Dynamo y pense pendant quelques secondes et puis il oublie cette idée merveilleuse et idiote et commence à bouffer ce que, il y a 10 secondes, lui rappelait sa tante.

- Mon fils...
Dit la mère, sa voix avait l'air lourd
- Quoi?
Dit Dynamo avec sa bouche pleine de poulet et du riz
- J'ai accidentellement tué ta tortue, je suis désolée
Ensuite, Dynamo arrêta de manger et alla dans sa chambre, des larmes coulaient sur sa peau et faisaient des taches sur ses pyjamas.

 Comme la plupart des enfants, Dynamo aimait beaucoup les animaux. Surtout ceux qui habitaient avec lui. Il n'avait plus Tarta, la tortue. Par contre, il avait encore sa chienne. Elle s'appelait Priscila. Dynamo a choisi son nom lui même.
Le fait que Dynamo était détaché du passé ne lui faisait pas un gars insensé. Au contraire, Dynamo était très gentil et sage, comme tous les enfants.

Le jour suivant, Dynamo prit le téléphone et appela sa mère.
Ça sonna.
Il attendit.
- Maman, t'es là?
Demanda Dynamo au téléphone
- Ouais, ça va? Qu'est-ce que tu veux?
Sa mère répondit en posant une autre question.
- Est-ce que...
Dynamo ne finissait pas sa phrase.
- Est-ce que je peux jouer aux jeux de playstation?
Lui demanda Dynamo, sa voix était douce et lente. Il voulait que sa mère prenne pitié de lui.
- D'accord. Vas-y. Amuse-toi bien mais je veux pas que tu joues toute la journée.
Lui répondit sa mère. Dynamo avait réussit.


Comme la plupart des enfants, Dynamo aimait les jeux-vidéos. Il aimait beaucoup sa mère aussi.
Comme peu des enfants, son imagination et la jeunesse de sont restés les mêmes malgré les années qui passaient comme des éclairs dans une tempête d'été qui n'a absolument rien à voir avec cette histoire qui se passe dans l'hiver en fait.

Dynamo est joyeux et mélancolique à la fois et il n'arrive pas encore à comprendre comment ça peut se passer. "C'est sa nature", il essaie de s'en convaincre.

- Maman
Appela Dynamo lorsque il se mettait au lit la nuit
- J'arrive
Et ensuite arriva sa mère
- Combien m'aimes-tu?
Lui demanda Dynamo, une mélange d'innocence, espoir et peur se faisait visible dans ses yeux si bruns et avec un regard plus distant que la terre la plus lointaine dans ce monde.
- Beaucoup. Je t'aime fort moi.
Répondit la mère, satisfaite avec sa réponse. Pourtant, Dynamo n'en était pas convaincu.
- Quelle est la taille de beaucoup?
En disant ça, Dynamo faisait des gestes avec ses mains pour indiquer à sa mère différentes tailles pour qu'elle choisisse une pour définir son amour pour lui.
- C'est infini.
Dit la mère, et Dynamo arrêta ses gestes pour essayer de comprendre combien grand serait-il l'infini. Il le savait déjà, il était bien futé lui.
- Comme l'univers?
Lui dit Dynamo
- Tout à fait
Répondit la mère
- Moi aussi je t'aime infiniment comme l'univers


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